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Ewald TELLER
7 octobre 2024
Les Pyrénées-Atlantiques  du 21 au 28 août 2023

Les Pyrénées-Atlantiques  du 21 au 28 août 2023

Fin août, le « grand » voyage nous a amenés dans l’extrême sud-ouest de la France, tout près de la frontière espagnole. Plus précisément, nous nous sommes arrêtés dans le département des Pyrénées-Atlantiques avec néanmoins une halte étape à Tours, située à mi-chemin Vous trouverez ci-après le compte rendu de ce beau périple.

C’était le 68ème séjour à l’étranger de Copin’Age et ce long périple a séduit 44 Copines et Copains. Cette fois, la météo fut bien contrastée : caniculaire au début pour devenir nettement plus fraîche et même pluvieuse par moment lors de la deuxième moitié du séjour.

Lundi 21 août

Le premier jour, nous nous sommes arrêtés à Tours, chef-lieu du département de l’Indre-et-Loire (région Centre-Val de Loire) où nous avons visité le Musée du Compagnonnage, un univers insolite. Aménagé dans l’ancienne abbaye de Saint-Julien (XIIe siècle), ce « musée de la belle ouvrage » présente plus de 300 outils, des attributs des compagnons (cannes, gourdes, couleurs …) et une riche iconographie sur l’histoire du compagnonnage et son organisation actuelle, mais surtout il rassemble plus de 400 chefs-d’œuvre de compagnons du tour de France, visant à prouver la maîtrise de leur métier. Face aux maquettes d’apprentissage, on ne peut que rester bouche bée devant autant de détails et de minutie. Qu’il s’agisse de la pierre, du métal, du bois, du cuir …, le matériau le plus rude devient infiniment plastique dans les mains des compagnons et se plie à leur volonté patiente. Ne citons que cette grille en fer forgé exceptionnelle qui demanda quatorze ans de travail, la maquette des Hospices de Beaune réalisée en pâte à nouilles ou encore le Vitrail « Marie-Magdeleine » (voir ci-contre) ! On ne peut que s’extasier devant tant de merveilles ! Et n’oublions pas que le Compagnonnage n’a pas seulement pour but d’assurer un perfectionnement professionnel à ses membres, il est aussi destiné à les éduquer, inculquer les valeurs, le savoir-faire, les gestes, l’entraide et un sens à leur vie. « Gloire au Travail, Mépris à la Paresse, le Travail et l’Honneur, voilà notre Richesse », telle était la sentence inscrite sur les diplômes des compagnons charpentiers au XIXe siècle.

Mardi 22 août

Après avoir passé la nuit dans un hôtel à Saint-Avertin, en périphérie de Tours, nous avons repris la route jusque Saintes, en Charente-Maritime, pour une flânerie libre dans le centre-ville. Thierry nous a déposés près de l’Abbaye aux Dames, un ensemble architectural où se mêlent art roman de l’abbatiale et bâtiments conventuels de style classique. L’église Sainte-Marie, érigée au XIIe siècle, est célèbre pour sa façade et son clocher caractéristique « en pomme de pin ». Un peu plus loin, l’arc de Germanicus représente le symbole de la romanisation. En 18-19 après J.-C., il fut érigé devant le pont romain permettant d’entrer dans la cité. On y distingue encore aujourd’hui les pierres gravées d’une dédicace à Tibère et Germanicus, témoignage précieux de l’importance de la ville au Ier siècle. Reconnaissable de loin avec son clocher surmonté d’un dôme métallique, la cathédrale Saint-Pierre a pour surnom l’éternelle inachevée. Bâtie au XVe siècle au cœur du centre historique, elle se caractérise par le contraste entre l’architecture de son clocher et la subtilité de son portail sculpté ; la pierre si finement travaillée s’apparente à de la dentelle raffinée. Un peu plus loin se trouve la basilique Saint-Eutrope, véritable chef-d’œuvre de l’art roman. En levant la tête, on est étonné par la hauteur de son clocher gothique flamboyant, culminant à plus de 80 mètres et dominant la ville. Elle constitue notamment une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Enfin, la canicule a découragé même les plus vaillants à pousser l’aventure jusqu’à l’Amphithéâtre gallo-romain. Construit à la périphérie de la ville en 40-50 après J.-C., il est l’un des plus anciens amphithéâtres de la Gaule. Impossible de ne pas tomber sous le charme du patrimoine architectural de Saintes, cité qui propose par ailleurs moult occasions pour faire une pause et reprendre des forces.

Nous avons ensuite repris la route en direction du Pays basque et sommes arrivés en début de soirée à l’Hôtel Eskualduna (Chez Katina) situé à Saint-Martin-d’Arrossa, à 17 km de la frontière espagnole. La patronne nous a accueilli avec un verre de sangria et a retracé brièvement l’histoire de son établissement fondé en 1745, à la veille de la Révolution française, et dirigé par la même famille depuis des générations. Là, elle nous a tout de suite plongés dans l’ambiance chaleureuse basque …

Mercredi 23 août

Ce matin, nous avons fait la connaissance de Lolo (Laurent), notre guide passionné, passionnant, sympathique … Tout en n’étant pas basque d’origine, il nous a fait découvrir la région sous tous ses aspects. D’abord, nous avons pris la direction de Saint-Jean-Pied-de-Port qui se trouve au cœur de l’AOP du vignoble d’Irouléguy. Depuis le XIIe siècle, le village est le point de passage obligé pour des milliers de marcheurs qui souhaitent rallier Saint-Jacques-de-Compostelle à pied. Cette tradition d’accueil y crée un climat particulièrement paisible et recueilli. Ongi etorri (« bienvenue » en basque) ! Entourée de remparts de grès rose, cette cité médiévale séduit par ses ruelles pavées jalonnées de maisons anciennes, son vieux pont sur la Nive, ses façades pittoresques, son chemin de ronde et son imposante citadelle remaniée par Vauban.

Après avoir franchi la Porte Saint-Jacques, nous avons longé quelques anciens bâtiments, le bureau d’accueil des pèlerins et la Prison dite « des Évêques » avant d’arriver à l’église Notre-Dame du Bout-du-Pont datant du XIIIe siècle ; elle se caractérise par son clocher décalé et est couverte de grès rose (pierre locale). Ensuite, nous avons eu le temps de flâner dans la rue d’Espagne qui est la rue des commerçants et artisans depuis le Moyen Âge, où on peut encore admirer de nombreux linteaux sculptés des XVIIe et XVIIIe siècles.

Sur le chemin du retour vers l’hôtel, nous avons fait une halte gourmande à Ossès, une petite localité située au cœur du Pays basque, où nous avons visité la Ferme Arnabar, un élevage de canards depuis trois générations. À l’aide d’une petite vidéo, on nous a expliqué que les animaux sont élevés et nourris dans la pure tradition du pays, au maïs et à l’herbe des prairies de la ferme, et que les produits sont élaborés « à l’ancienne ». Évidemment, nous n’avons pas pu résister à la dégustation qui s’en est suivie, le

Jeudi 24 août

Après le déjeuner à l’hôtel, Thierry nous a amenés à Ainhoa, ancienne bastide fondée au XIIIe siècle et classée parmi les plus beaux villages de France. La longue et unique rue est jalonnée de pittoresques maisons blanches à colombages rouges et verts. En plein centre du village se trouve l’église Notre-Dame de l’Assomption datant du XIIIe siècle. D’abord construite comme lieu de culte, les meurtrières laissent penser qu’elle a servi de refuge à la population en temps de guerre. Son intérieur est facilement reconnaissable grâce à ses deux étages de galeries réservées aux hommes jusqu’en 1970. Elle héberge aussi un magnifique retable doré. Autour de l’édifice, le cimetière est doté d’une spécificité de la région avec ses stèles discoïdales sur lesquelles on peut parfois reconnaître le Lauburu, la croix basque.

Bien sûr, la visite de l’Atelier du Piment d’Espelette était un must ! Une équipe passionnée nous a révélé toutes les étapes de cette production unique en son genre avec tous les aspects du métier de producteur-transformateur, depuis la graine à la poudre de piment. Il a été ramené d’Amérique du Sud par les marins au XVIe siècle. Depuis l’an 2000, il bénéficie d’un label AOP-AOC et est cultivé par 200 producteurs sur dix communes environnantes. Pas plus fort que le poivre, mais dix fois plus parfumé, le piment d’Espelette relève la plupart des plats et marie ses effluves raffinés à de nombreux produits. Il se décline presque à l’infini pour satisfaire tous les palais : poudre, gelée, sel, sauces et moutarde au piment, jambon, rillettes, saucissons et foie gras de canard au piment, crème de cerise noire, confitures et chocolats au piment, etc.

Le jeudi matin était réservé à la visite de la Villa Arnaga à Cambo-les-Bains, maison du célèbre écrivain Edmond Rostand, auteur de Cyrano de Bergerac et de L’Aiglon. C’est là que le dramaturge a vécu avec sa famille, la poétesse Rosemonde Gérard et ses deux enfants. Cette demeure, il l’avait ardemment souhaitée, imaginée et conçue dans les moindres détails. La maison de style néobasque apparaît plutôt traditionnelle de l’extérieur, alors que l’intérieur est traité comme un somptueux décor de théâtre. Construite en seulement trois ans (1903-1906), la villa disposait de tout le confort moderne de la Belle-Époque : eau chaude, électricité, chauffage, téléphone … Rien n’était trop beau pour Arnaga : les trompe-l’œil, les tissus précieux, les fresques de peintres à la mode, les boiseries et les laques de Chine les plus rares. Pour écrin à ce palais aux allures de ferme labourdine, Rostand dessina deux jardins : le premier, à la française avec sa pergola et ses pièces d’eaux, et le second, plus intime, à l’anglaise.

Il choisit chaque arbre, chaque massif de fleurs et chaque perspective sur le paysage avec le même soin et le souci du détail qu’il mit dans la construction de sa maison. Une merveille basque !

L’après-midi, nous nous sommes rendus à Saint-Jean-de-Luz. Aujourd’hui une station balnéaire à l’ambiance décontractée, la vieille ville témoigne encore de son aventure maritime depuis la nuit des temps : cité de marins intrépides, corsaires, pêcheurs de baleines et de morues. Sur la place Louis XIV bordée d’arbres, les deux bâtisses qui se démarquent sont l’Hôtel de Ville et la Maison Louis XIV qui accueillit durant 40 jours le Roi Soleil en attentant que sa fiancée Marie-Thérèse revienne d’Espagne. La Maison de l’Infante est un autre élégant bâtiment du XVIIe siècle. De fait, Marie-Thérèse y résida à son arrivée à Saint-Jean-de-Luz en 1660 avant de se marier avec Louis XIV. Le monument phare est sans nul doute l’Église Saint-Jean-Baptiste datant des XVe et XVIe siècles. Son aspect extérieur austère cache une large et unique nef qui présente un impressionnant retable de style baroque du XVIIe siècle. On y retrouve cette caractéristique des églises du Pays basque français, à savoir des galeries en bois se succédant le long des murs, destinées à accueillir les hommes pendant la messe. Cette église est surtout connue pour avoir été le lieu de célébration du mariage royal entre Louis XIV et Marie-Thérèse d’Espagne, comptant parmi les plus importantes célébrations matrimoniales politiques de l’histoire et mettant un terme à une guerre acharnée. Même si rien n’a été prouvé, on dit que la porte franchie par les époux fut condamnée par un mur de briques pour symboliser la fin des conflits entre la France et l’Espagne. Un autre attrait de Saint-Jean-de-Luz est sa superbe plage. Nous avons terminé notre balade par la rue Gambetta avec ses jolies petites boutiques.

Vendredi 25 août

Le programme du vendredi prévoyait la plus longue excursion de notre séjour : la visite du Château de Pau situé dans le Béarn. Juché face à la montagne, cette ancienne forteresse a été transformée en palais à la Renaissance. Devenue Musée national en 1927, cette demeure historique sur laquelle le Second Empire a laissé sa marque, conserve néanmoins son rôle de mémorial consacré à l’évocation du plus populaire des rois de France, Henri IV. En effet, c’est ici que naquit Henri de Bourbon. En guise de berceau, on raconte qu’il reçut une carapace de tortue toujours exposée au château, symbole de force et de longévité. Son grand-père lui frotta les lèvres avec une gousse d’ail avant de lui faire humer une coupe de jurançon : le voilà fin prêt à affronter la vie. En 1572, il devient Roi de Navarre sous le nom de Henri III pour devenir Roi de France en 1589 sous le nom de Henri IV ; il a été assassiné à Paris par Ravaillac en 1610. Le château présente 1.000 ans d’histoire. Avec 1.750 m2 répartis sur trois niveaux, les différents appartements offrent un ensemble de salles témoignant avec éclat de la grande qualité des arts décoratifs de la première moitié du XIXe siècle. Insérées dans des boiseries dorées, quelque soixante tapisseries des Gobelins des XIVe – XIXe siècles participent au faste de ce décor royal : elles représentent des scènes mythologiques ou aristocratiques. Le mobilier répondant au goût néo-gothique et néo-Renaissance compose le décor intact d’une demeure royale sous la monarchie de Juillet. S’il est vrai que de nombreuses figures historiques ont marqué ce lieu, au-dessus de toutes les autres se trouve celle de Henri IV …

Après un délicieux déjeuner dans un restaurant près du château, nous avons fait un arrêt à la Cave de Gan-Jurançon pour un moment de partage et de convivialité autour des vins de Jurançon et de Béarn. Concevoir le meilleur des vins n’est possible qu’avec un raisin de toute première qualité ; c’est pourquoi les vendanges se font uniquement à la main. Nous y avons découvert les coulisses de la vinification de ces vins en retraçant avec un guide local le parcours d’un grain de raisin, depuis son arrivée sur le quai de réception des vendanges jusqu’à la mise en bouteille du vin. Nous sommes passés par la salle des pressoirs, celle des cuves de fermentation, le superbe chai de vieillissement semi-enterré et son exposition de mosaïques gallo-romaines du IVe siècle retrouvées dans les ruines de la villa romaine du Pont d’Oly située sur la commune de Jurançon. Comme il se doit, la visite s’est achevée par une dégustation des vins locaux accompagnée de quelques produits du terroir. Jurançon …, une appellation de prestige et porte-drapeau d’un petit vignoble de montagne au passé prestigieux !

Samedi 26 août

Samedi matin, Thierry affronte les lacets du réputé Col de Roncevaux culminant à 1.057 mètres d’altitude ; il se trouve en territoire espagnol. En 778, il fut le théâtre d’un guet-apens pour l’arrière-garde de Charlemagne, raconté dans la célèbre « Chanson de Roland ». Rarement une bataille aura suscité autant de légendes ; il faut dire que la réalité historique comporte encore quelques incertitudes, alors … le rêve prend le pas. Sur la route, nous avons croisé quelques pèlerins. Eh oui, situé sur une route déjà utilisée du temps de l’Empire romain, le col de Roncevaux est aujourd’hui surtout fréquenté par les férus d’Histoire et les pèlerins en route vers le tombeau de Saint-Jacques à Compostelle. L’église de la Collégiale royale de Roncevaux datant du XIIIe siècle, de style gothique français, s’inspire de la cathédrale parisienne de Notre-Dame ; parmi ses pièces maîtresses, il y a une sculpture de la Vierge et l’Enfant en bois recouvert d’argent et d’or.

La chapelle du Saint-Esprit, ou Silo de Charlemagne, est la plus ancienne construction du site ; c’est ici que Roland aurait planté son épée Durandal après avoir frappé le sol … Juste à côté se trouve la chapelle gothique de Santiago du XIIIe siècle et dédiée à saint Jacques ; elle est très simple, mais présente une belle harmonie avec sa porte en forme de voûte et son petit clocher.

Après le déjeuner, nous nous sommes rendus à Bayonne pour visiter le Musée basque. Ce musée a ouvert ses portes en 1924 dans la Maison Dagourette, ancienne demeure d’un négociant bayonnais. Près de 2.000 objets et peintures y sont mis en scène, illustrant les différents aspects de la culture basque : vie rurale et vie domestique, rites funéraires, artisanat, activités maritimes et fluviales, fêtes et jeux, histoire régionale … Après avoir retracé l’histoire et les enjeux du territoire basque (la pêche, l’importance et les traditions religieuses, la viniculture, etc.), notre guide locale a insisté d’emblée sur le fait qu’est « basque » celui ou celle qui parle le basque, langue tout à fait incompréhensible pour monsieur et madame Tout-le-Monde ! Le musée présente une belle collection de meubles uniques dont les motifs gravés intègrent les éléments de la cosmogonie et de la tradition locale, ainsi que de nombreuses reconstitutions de l’habitat en milieu rural ou de maisons basques traditionnelles. La section liée aux fêtes et aux jeux est particulièrement remarquable notamment avec une série de peintures d’artistes régionaux illustrant la vie et les fêtes locales ainsi qu’une salle dédiée aux jeux de pelote et de paume basques. Nous avons terminé avec le fameux « makila »,

ce bâton de marche des Basques qui est en même temps une arme cruelle de défense. Il est fait en néflier avec un habillage en laiton, la poignée en cuir de chevreau tressé et le pommeau en corne de buffle. Reflet de symboles forts comme l’autorité et le respect, la tradition veut qu’il soit offert à une personne chère que l’on veut honorer.

Dimanche 27 août

C’était déjà dimanche et pour nous le moment était venu de dire au revoir à cette magnifique région basque. Après quelques heures de routes, nous nous sommes arrêtés à Saint-Émilion où le petit train touristique des grands vignobles, le « TGVignobles », nous attendait pour un circuit commenté dans les plus prestigieux vignobles du monde. Château Angélus, Château Figeac, Château Cheval Blanc … Visiter les vignobles de Saint-Émilion, c’est avoir le plaisir de passer de Grand Cru en Grand Cru puisqu’il existe 82 crus classés AOC Saint-Émilion ! Pour une si petite superficie, ce nombre est exceptionnel. Nous avons adoré les superbes panoramas avec des paysages de vignobles à perte de vue. Certains abritent un superbe patrimoine et des châteaux vieux de plusieurs siècles. En parlant de patrimoine, le village de Saint-Émilion lui-même est l’un des plus beaux héritages de l’époque médiévale en France, remarquablement conservé (l’Église monolithe, le Cloître des Cordeliers, l’Église collégiale, la Tour du Roy …).

Se perdre dans les ruelles pavées est une plongée dans le passé et les lieux sont absolument magnifiques. Nous avons profité pour y prendre le déjeuner avant de regagner Tours où nous avons logé une nuit.

Lundi 28 août

Le lendemain, Thierry a pris la route des châteaux de la Loire (Tours–Amboise–Chaumont–Blois) avant de bifurquer vers Dourdan où nous avions un peu de temps libre. Édifiée sur les rives de l’Orge dès l’époque gallo-romaine, Dourdan doit sa notoriété à ses ateliers de potiers. Ville historique encore entourée de ses remparts, elle est aujourd’hui le témoignage d’un passé toujours vivant et d’un patrimoine architectural fort bien conservé. La Halle date du XIXe siècle et accueille le marché deux fois par semaine. Mais le site emblématique de la ville est son château achevé vers 1222 par Philippe Auguste. En face se trouve l’église Saint-Germain-l’Auxerrois dont le début de construction remonte au début du XIIe siècle. Restaurée au XIXe siècle, elle présente un bel exemple de l’art néo-gothique. C’est au cœur du centre historique de Dourdan que nous avons partagé le dernier repas de ce voyage dans un cadre chaleureux.

Globalement, ce voyage s’est très bien déroulé avec une ambiance au top ! Un tout grand merci va à Maider, la patronne, et toute l’équipe de l’hôtel Eskualduna à Saint-Martin-d’Arrossa qui nous ont vraiment chouchoutés durant ce séjour au Pays basque, toujours dans la bonne humeur. Il en est de même pour Lolo, notre guide, qui nous a fait découvrir cette superbe région sous tous ses aspects : son histoire, ses coutumes, son folklore, ses spécificités gastronomiques, ses lieux emblématiques … Sans oublier Thierry et bien sûr vous qui étiez des nôtres, pour votre confiance et pour avoir partagé ces bons moments inoubliables. Ce voyage restera assurément gravé dans nos mémoires. Prochainement, les participants à ce périple recevront un compte rendu plus détaillé qui, j’espère, reflétera bien davantage cette magie basque qui nous a irrésistiblement contaminés durant ce séjour.

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